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Réhabilitation du micro-barrage de Sérédji: une action salutaire

  • April 21, 2016

  • Sérédji, Mali

Dans le village de Sérédji au Mali, les habitants vivent principalement de l’agriculture et du maraîchage. On y fait pousser le mil, le sorgho, le riz, le maïs, l’arachide et les femmes cultivent l’oignon, la tomate, le chou, l’aubergine, le gombo, la patate, etc.


Nouveau micro-barrage de Sérédji Mali © F4F-UNCDF Photo

Dans le cadre du Programme global du Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA) de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, UNCDF apporte un appui aux villageois à travers la composante « Appui aux collectivités locales ACL » et renforce ainsi les capacités des acteurs pour l’analyse, la planification, la mise en oeuvre et la coordination de stratégies aux niveaux national et local.

Les habitants de Seredji ont ainsi vu en 2015, le micro-barrage existant, complètement réhabilité pour un montant de 71 989 911 FCFA. Ayant été construit en 1996, celui-ci ne répondait plus aux normes et ne pouvait répondre aux besoins grandissants de la Commune.


Récolte des pommes de terres Mali © F4F-UNCDF Photo

En effet, ces dernières années, le village a souffert de difficultés alimentaires récurrentes. La réalisation de cette infrastructure, sous maitrise d’ouvrage communal, a donc permis à 1422 habitants dont 707 femmes répartis entre 232 ménages de s’adapter aux changements climatiques en augmentant la disponibilité de l’eau de production et de recharger de la nappe phréatique pour promouvoir la pratique des activités agricoles et maraîchères. Ce faisant, l’augmentation des superficies exploitables à nettement contribué à l’amélioration de la production agricole et animale. Grâce à la réhabilitation du barrage, les quelque 453 exploitants de Sérédji ont pu produire au total 127 tonnes de denrées alimentaires comparativement aux 54 tonnes produites en 2014.


0,75 ha de champs de pomme de terre Mali © F4F-UNCDF Photo

Les femmes de Seredji ont également bénéficié, de la part d’un propriétaire terrien, d’une parcelle de 0,75 ha pour la culture maraîchère et elles ont été dotées d’une tonne de semences de pomme de terre (soient 20 sacs de 25kg).