Comment améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle par l’approche territoriale permettant des systèmes alimentaires locaux plus efficaces et plus résilients?

C’est à cette question cruciale qu’une dizaine de chercheurs d’universités et d’institutions de recherche, d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de spécialistes en matière de sécurité alimentaire et nutrition (SAN) d’institutions régionales, ont tenté de répondre, lors d’un atelier, tenu au siège de la FAO à Rome, les 2 et 3 Novembre 2017.

Initié par l’UNCDF, en collaboration avec la FAO, cet atelier a permis de présenter et de bonifier le cadre conceptuel de l’UNCDF intitulé « Cadre méthodologique pour l’identification et la priorisation d’investissements de SAN dans le contexte de développement économique local », qui constitue l’approche à travers laquelle est implanté son programme global Finance for Food (F4F) et qui permet d’établir un système concret de suivi et d’évaluation des investissements à l’échelle locale.

« Il s’agit d’un menu qui passe en revue la typologie des investissements en matière de sécurité alimentaire et nutrition et où les praticiens peuvent retrouver ce qui leur est utile au moment où ils en ont besoin », a résumé M. Frans Geilfus, consultant pour UNCDF, auteur du cadre méthodologique, en ajoutant que « cette méthode constitue un appui méthodologique au diagnostic, qui peut se décliner dans les réalités institutionnelles des pays ».

S’inscrivant dans la continuité du programme conjoint avec l’OCDE, la FAO et l’UNCDF et dans une optique de partage d’expériences, cette initiative a non seulement permis la légitimation du cadre conceptuel par un ensemble de partenaires stratégiques mais aussi, de manière plus formelle, de jeter les bases d’un partenariat institutionnel, notamment avec le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), une organisation internationale regroupant les pays sahéliens.

En effet, à travers une feuille de route conjointe, l’UNCDF pourra compter sur les expertises de la FAO et des pays membres du CILSS pour opérationaliser l’approche en matière d’investissements en SAN et en démontrer, à moyen et long termes, les résultats.

« La démarche méthodologique proposée par l’UNCDF est claire et logique et cela va permettre que les fonds investis mènent à des solutions concrètes » a conclu M. Abdellah Samba, Président du CILSS.

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