News

L'IGAD et L’UN Capital Development Fund annoncent un accord de formalisation et d'amélioration des flux régionaux de transferts de fonds

  • 24 May 2021

  • New York, État de New York, États-Unis, et Djibouti, Djibouti

INFORMATIONS DESTINÉES AUX MÉDIAS

IGAD

Mahamed A. Abdillahi

Communication Officer

T + 253 21 353 529 M + 253 77 079 003

E mahamed.abdillahi@igad.int

UNCDF

Anne Folan

anne.folan@uncdf.org

+1-202-731-0506

Tags

"Le travail que nos deux organisations sont en train d'accomplir conjointement renforcera les banques centrales et les autres administrations parties prenantes, qui favoriseront à leur tour une augmentation des transferts de fonds par des canaux formels et contribueront à la mise en œuvre du programme d'action pour la migration (Migration Action Plan) 2015-2020 de l'IGAD en tenant compte des priorités stratégiques de ce programme en matière de transfert de fonds."

Son Excellence le Dr Workneh Gebeyehu, Secrétaire exécutif de l'IGAD

"Nous avons très bon espoir que le partenariat avec l'IGAD que nous annonçons aujourd'hui permettra l'exploitation du plein potentiel des services et produits financiers numériques — produits pouvant inclure en premier lieu des transferts de fonds, mais dont la liste devrait s'étoffer par la suite — au profit des migrants et de leurs familles."

Preeti Sinha, Secrétaire exécutive du UNCDF

"La Suède est partenaire de l'IGAD depuis 1986, et nous sommes heureux de soutenir ce projet très important en partenariat avec le UNCDF, qui aidera l'IGAD et ses États membres à réaliser ses priorités stratégiques en matière de transferts de fonds pour aider les migrants et leurs familles."

Ulla Andrén, responsable de la coopération régionale pour le développement en Afrique à la SIDA

L'équipe d'assistance technique examinera les politiques et réglementations applicables, promouvra la coordination transfrontalière pour basculer les transferts de fonds vers des canaux formels plus sécurisés et plus transparents.

L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et L’UN Capital Development Fund (UNCDF) ont annoncé aujourd'hui leur conclusion d'un accord d'une durée de deux ans visant à soutenir l'harmonisation des politiques de transfert de fonds dans les pays de l'IGAD que sont le Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l'Ouganda. Les transferts de fonds, à savoir les paiements transfrontaliers que les migrants vivant et travaillant en dehors de leur pays d'origine envoient à leurs proches, sont actuellement soumis à toute une série de politiques et de réglementations considérablement différentes d'une région administrative à une autre, voire d'un pays à un autre au sein de la même région. Les multiples directives régissant les transferts de fonds, portant par exemple sur les formes acceptables d'identification personnelle, les montants maximaux des transactions ou encore les permis imposés aux fournisseurs de transfert d'argent créent ensemble un marché formel d'envoi de fonds qui peut être difficile à appréhender pour les clients, les incitant à recourir à des alternatives informelles moins transparentes et plus risquées.

En étroite collaboration avec les États membres de la région et avec les experts techniques du secrétariat de l'IGAD, le UNCDF dressera la liste de toutes les politiques et réglementations en la matière qui sont en vigueur dans chacun des pays de l'IGAD. L'équipe les analysera ensuite pour identifier les directives contradictoires ou incohérentes entre elles, suggérera des axes prioritaires d'harmonisation et proposera des procédures concrètes de mise en œuvre. Ces différentes initiatives visent, à terme, à maintenir les transferts de fonds dans cette région, où ils sont d'une importance vitale, et à en faire basculer davantage des réseaux informels non réglementés vers des canaux sécurisés, réglementés et transparents.

« Ce partenariat avec le UNCDF s'inscrit dans la continuité de l'aide apportée jusqu'à présent par l'IGAD à nos États membres, et par voie de conséquence aux citoyens et aux familles vivant dans cette région administrative », explique Son Excellence le Dr Workneh Gebeyehu, Secrétaire exécutif de l'IGAD. « Le travail que nos deux organisations sont en train d'accomplir conjointement renforcera les banques centrales et les autres administrations parties prenantes, qui favoriseront à leur tour une augmentation des transferts de fonds par des canaux formels et contribueront à la mise en œuvre du programme d'action pour la migration (Migration Action Plan) 2015-2020 de l'IGAD en tenant compte des priorités stratégiques de ce programme en matière de transfert de fonds. »

En plus d'harmoniser les cadres réglementaires qui régissent les transferts de fonds, l'initiative IGAD/UNCDF aura pour vocation de créer un solide corpus d'études de marché, avec des données sur l'offre et la demande de services de transfert de fonds. Une des clés sera de comprendre comment les transferts de fonds, s'ils basculent de transactions en liquide vers des canaux numériques, pourraient offrir aux migrants et à leurs familles une porte d'entrée vers d'autres produits financiers à valeur ajoutée capables d'améliorer leur résilience et leur santé financières. À cette fin, l'IGAD et le UNCDF faciliteront également les échanges d'apprentissage entre les pairs des principales parties prenantes, notamment celles du Secrétariat de l'IGAD, des banques centrales et d'autres autorités, mais aussi des prestataires de services de transfert de fonds et d'autres acteurs du secteur privé, afin que toutes les parties prenantes acquièrent une bonne vue d'ensemble des contraintes, des priorités, des objectifs et des motivations de chacun.

« En tant qu'institution désignée par les Nations Unies comme fonds chargé de fournir les capitaux, et ce, avant tout pour les pays les moins avancés des pays en développement, le UNCDF est fermement résolu à mettre sur pied des économies numériques inclusives qui ne font pas de laissés-pour-compte », affirme Preeti Sinha, Secrétaire exécutive du UNCDF. « Nous avons très bon espoir que le partenariat avec l'IGAD que nous annonçons aujourd'hui permettra l'exploitation du plein potentiel des services et produits financiers numériques — produits pouvant inclure en premier lieu des transferts de fonds, mais dont la liste devrait s'étoffer par la suite — au profit des migrants et de leurs familles. »

Cette initiative est soutenue par la SIDA, Agence suédoise de coopération internationale pour le développement, dans le cadre de sa vaste stratégie de partenariat avec des parties prenantes africaines telles que l'institut africain pour le transfert des fonds (AIR), l'Union africaine et les communautés économiques régionales, en vue d'harmoniser les infrastructures, politiques et réglementations relatives aux paiements. « La SIDA salue cette étape importante franchie par l'IGAD et le UNCDF », témoigne Ulla Andrén, responsable de la coopération régionale pour le développement en Afrique à la SIDA. « La Suède est partenaire de l'IGAD depuis 1986, et nous sommes heureux de soutenir ce projet très important en partenariat avec le UNCDF, qui aidera l'IGAD et ses États membres à réaliser ses priorités stratégiques en matière de transferts de fonds pour aider les migrants et leurs familles. »

En raison de la pandémie actuelle de COVID-19, l'IGAD et le UNCDF ont organisé la cérémonie inaugurale à distance le 20 mai.

— ### —

À PROPOS DE L'IGAD
L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) est l'une des huit communautés économiques régionales (CER) et l'un des huit principaux piliers de l'Union africaine. L'IGAD a été fondée en 1996 pour remplacer l'Autorité Intergouvernementale sur la Sécheresse et le Développement (IGADD), créée en 1986. La nouvelle IGAD revitalisée a été inaugurée à l'occasion du cinquième Sommet de l'Assemblée des chefs d'État et de Gouvernement de l'IGAD, qui s'est tenu les 25 et 26 novembre 1996 à Djibouti. Les participants au Sommet ont approuvé la décision de renforcer la coopération régionale dans trois domaines prioritaires que sont la sécurité alimentaire et la protection de l'environnement, la coopération économique, et l'intégration régionale et le développement social pour la paix et la sécurité.

À PROPOS DE L'UNCDF

L’UN Capital Development Fund (UNCDF) facilite l’accès aux capitaux publics et privés par les populations les plus démunies dans les 46 pays les moins avancés du monde (PMA).

Dans le cadre de son mandat de fourniture de capitaux et d’instruments d’investissement, l’UNCDF offre des modèles de financement du «last mile» permettant de débloquer les ressources publiques et privées, notamment au niveau national, afin de réduire la pauvreté et d’encourager le développement économique local.

Les modèles de financement de l’UNCDF ouvrent à travers trois axes, à savoir : 1) les économies numériques inclusives, qui connectent les personnes, les ménages et les petites entreprises aux écosystèmes financiers qui catalysent la participation à l'économie locale et fournissent des outils pour vaincre la pauvreté et gérer leur vie financière ; 2) le financement du développement local, qui permet aux municipalités de dynamiser l'expansion économique locale et le développement durable par le biais de la décentralisation fiscale, du financement municipal innovateur et du financement structuré de projets ; et 3) le financement d’investissements, qui fournit une structuration financière catalytique, une réduction des risques et le déploiement des investissements pour favoriser l'impact des ODD et la mobilisation des ressources au niveau national.